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au fil du temps
25 février 2008

Je mets mon vit contre ta joue - George Bataille

Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau

ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un coucou criant,
mon vit sanglote de salive

ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu

je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.

( George Bataille )

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Commentaires
S
Très belle dernière strophe!<br /> Vit, le temps presse, Hâtons-nous de douces ardeurs!
C
Les livre s'ouvrent pour etre lus,<br /> Un vit se dresse pour etre honoré,<br /> les jambes s'ecartent pour etre visitées<br /> Et la passion se vit pour etre entretenue.....<br /> car sinon, comme le Feu, elle s'éteint !<br /> Bisous REM_LA
M
ouf !!!<br /> quel texte !!!<br /> la dernière strophe est sublime...<br /> le lui as tu dit, à ta dame de coeur ?<br /> en rouge passion ...
R
Ouf! tout un texte rempli de sensualité.<br /> <br /> J'aime bien.<br /> <br /> Bon mardi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
au fil du temps
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